Thibeault : Effets de la dénutrition

Effets de la dénutrition

Isabelle Thibeault--

Table des matières

Introduction

1. Modèle explicatif de l’anorexie mentale

2. Les changements biologiques secondaires à la privation alimentaire

2.1 Le système endocrinien
2.1.1 Les hormones thyroïdiennes
2.1.2 Les glandes surrénales
2.1.3 La leptine
2.1.4 Les hormones de croissance

2.2 Le métabolisme basal

2.3 Le métabolisme des glucides, lipides et protéines

2.4 Le système nerveux
2.4.1 Le cerveau
2.4.2 Les neurotransmetteurs

2.5 Le système musculaire

2.6 Le système cardiovasculaire

2.7 Le sang

2.8 Le système digestif

2.9 Le système génital

2.10 Le système squelettique

2.11 Le système tégumentaire

2.12 Synthèse des changements biologiques secondaires à la dénutrition

3. Les Effets de la dénutrition sur les comportements

3.1 Les effets de la dénutrition sur les comportements alimentaires

3.2 Les effets de la dénutrition sur l’exercice physique

4. Les impacts de la dénutrition sur les facteurs prédisposants de l’anorexie

4.1 Les effets de la dénutrition sur les capacités cognitives

4.2 Les effets de la dénutrition sur les symptômes dépressifs

4.3 Les effets de la dénutrition sur les symptômes obsessifs compulsifs

4.4 Les effets de la dénutrition sur les caractéristiques familiales

4.5 Les effets de la dénutrition sur les relations sociales

Conclusion

Références bibliographiques

-Introduction

Selon l’American Psychiatric Association (2003), quatre critères diagnostiques sont nécessaire afin d’établir la présence d’un diagnostic d’anorexie mentale, soit : 1) le refus de maintenir un poids corporel au niveau ou au-dessus d’un poids minimum normal pour l’âge et la taille (perte de poids conduisant au maintien d’un poids inférieur à 85 % du poids attendu, ou incapacité à prendre du poids lors de la période de croissance, conduisant à un poids inférieur à 85 % du poids attendu), 2) une peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale, 3) une altération de la perception du poids ou de la forme de son corps, une influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou un déni de la gravité de la maigreur actuelle et, 4) chez les femmes pubères, une aménorrhée, c’est-à-dire l’absence d’au moins trois cycles menstruels consécutifs » (American Psychiatric Association, 2003). L’APA (2003) identifie également deux sous-types d’anorexie, soit restrictif et boulimique. Les anorexiques restrictives et boulimiques ont des conduites alimentaires restrictives, mais, seules les anorexiques boulimiques font des crises de boulimie suivies de vomissements et/ou utilisent des laxatifs sur une base régulière (American Psychiatric Association, 2003).

1. Modèle explicatif de l’anorexie mentale

Il existe un consensus dans la littérature à l’effet que l’anorexie est une maladie multidimensionnelle (Bulik, 2002 ; Chabrol, 2004 ; Fairburn et Harrison, 2003 ; Steiner,…

Pour avoir accès à ce contenu et à des centaines d’autres articles, vous devez faire une demande d’inscription.

Je m’inscris

Si vous avez déjà un compte, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.